Historique de la paroisse
Les premiers colonisateurs s’établirent sur les rives de la rivière Petite Péribonka, aux limites du village de St-Amédée-de-Péribonka, en 1898.
Graduellement, plusieurs familles commencèrent à défricher les terres en gagnant le site actuel du village qui deviendra Sainte-Jeanne-d’Arc. Au début du siècle, on y comptait déjà près de cinq cents (500) colons.
On considérait alors cet endroit comme une Mission desservie par le curé de Péribonka. Ces colons assistaient occasionnellement aux offices religieux dans une petite chapelle sise sur un terrain acquis par la suite par François Bilodeau. La population continua d’augmenter et en 1921 Monseigneur Michel-Thomas Labrecque nomma un premier curé pour la Mission, soit l’abbé Damase Boulanger.
Le 20 février 1921, les syndics de la paroisse, messieurs Emile Raymond, William Tremblay et Augustin Pilote, autorisent l’abbé Damase Boulanger à emprunter l’argent nécessaire pour la construction de l’église, du presbytère et des dépendances.
C’est en 1921 que l’érection canonique de la paroisse de Sainte-Jeanne-d’Arc a eu lieu et dimanche le 2 octobre de cette année, les paroissiens assistaient, pour la première fois, à la messe dans leur nouvelle église.
En 1923, on décida de prélever une cotisation de 1% de la valeur des propriétés existantes, et cela pour une période de 40 ans, afin d’acquitter la dette de la Fabrique qui s’élevait alors à 36 610 $.
Le 20 mars 1934, un violent incendie a malheureusement détruit l’école, l’église et le presbytère.
Des corvées furent immédiatement organisées et les colons se sont unis pour fournir bois et autres matériaux en plus de leurs bras pour reconstruire.
La construction du nouveau temple fut terminée en 1936 et c’est Monseigneur Léon Maurice (vicaire général) qui procéda à sa bénédiction.
La cloche actuelle a été achetée chez C.E. Cossette Limitée de Québec pour 250 $. Elle pèse 436 livres et sonne la note ré. Elle a été bénite le 29 juillet 1934 par Monsieur le Chanoine J.A. Bourgoing, vicaire forain, curé de Notre-Dame-de-Roberval.
En 1982, des rénovations importantes ont été faites à l’intérieur de l’église. Quelques années plus tard, c’est le presbytère qui fut rénové. Celui-ci comportait deux étages ; des réparations à effectuer à l’étage ainsi que les coûts d’entretien et de chauffage ont motivé la décision de démolir l’étage supérieur.
Sises sur un beau promontoire, dominant la rivière Petite Péribonka et la rivière Noire, ces constructions paroissiales présentent un aspect des plus magnifiques, un site vraiment pittoresque.